Terra sigillée
La technique de la terre sigillée remonte à l’époque gréco-romaine.
Les grecs employaient des terres sigillées avec
des degrés de finesse différents qui étaient plus ou moins sensibles aux
fumées.
Le noir était une terre sensible à la fumée qui noircissait lors de l’enfumage
et le rouge une terre qui vitrifiait donc était imperméable à l’enfumage.
Ils utilisaient cette technique sur les faïences haut de gamme. Le tesson était
recouvert d’une couche d’argile constituée de particules extrêmement fines.
Même à des températures relativement basses ce revêtement grèse et devient
étanche, la dureté de la surface est également renforcée. La température de
cuisson de la sigillée est identique aux faïences, vers 1000°C avec un temps de
maintien.
La sigillée est une association de techniques complexes. Il est possible de varier la provenance de la terre.
Pour donner tout le relief à mes créations les pièces incandescentes sont enfumées dans des récipients contenant des copeaux de bois ou différents végétaux .

RAKU
La technique du raku est un procédé de cuisson. Les pièces incandescentes subissent un choc thermique important qui favorise le craquèlement de l’émail, Ces craquelures expriment l’histoire de la terre, du feu et de l’eau.
Cette technique de fabrication en cuisson rapide, renvoyant à des notions de joie, d’aisance et de bonheur, fut découverte en Corée puis développée au Japon dans le milieu du XVIe siècle.
Le mot raku vient d’un idéogramme gravé sur un sceau d’or offert en 1598 par Taiko, maître servant de la cérémonie du thé, au Coréen Chôjirô RAKU.
L’aspect craquelé et fissuré des pièces est dû aux chocs thermiques que provoque cette technique. Ce n’est en aucun cas une mal façon, mais bien un gage de caractère.
